Chez Kablé Communication, nous avons récemment assisté à deux rendez-vous incontournables pour penser l’avenir de l’intelligence artificielle dans les entreprises : la MKAI organisée par Maddyness à la salle Gaveau, et le Bank Tech Day porté par Finance Innovation, au cœur de l’Opéra Garnier.

Deux lieux prestigieux, deux atmosphères radicalement différentes.

À la MKAI, tout respire la maturité technique : des fondateurs de scale-ups aux fonds d’investissement, en passant par les grands groupes, chacun échangeait des cas d’usage concrets, souvent déployés à grande échelle. SNCF, BNP Paribas ou encore Payfit y détaillaient l’impact réel des agents IA sur la productivité, la satisfaction client, ou encore la maintenance prédictive. Un vocabulaire très « agentique », une attention aux enjeux d’observabilité, de gouvernance et de fine tuning… Bref, une IA intégrée, pilotée, assumée.

Le Bank Tech Day, lui, montrait une autre facette de la réalité terrain : celle d’un secteur bancaire en pleine transition. Si les fintechs présentes, souvent prestataires de banques, maîtrisent parfaitement les outils d’IA pour fluidifier le KYC ou optimiser les parcours client, une partie du public — collaborateurs de banques traditionnelles — découvrait encore les usages ou les limites du LLM dans les processus métiers. On sent une curiosité réelle, parfois mêlée d’inquiétude : quid de la fiabilité des IA dans les sujets réglementaires ? Comment garantir une UX fluide sans sacrifier la conformité ?

Cette différence de maturité n’est pas une faiblesse : elle reflète la réalité composite des écosystèmes. À l’ère des agents IA, des wallets numériques souverains et de la tokenisation, les rythmes d’adoption varient. Et c’est là que notre métier prend tout son sens.

Et nous, communicants ?

Nous sommes aux premières loges pour accompagner ces évolutions. Comprendre la maturité technologique de nos clients nous permet d’adapter les messages, d’anticiper les controverses, et de faire le lien entre le jargon IA et les attentes des journalistes économiques, tech ou institutionnels. Chez Kablé, nous savons transformer une initiative IA en histoire médiatique lisible, crédible et différenciante. Cela passe par une vraie pédagogie dans les contenus, une rigueur dans les éléments de langage, et une stratégie RP capable de valoriser la bonne information au bon moment, dans le bon média.

Et s’il fallait un symbole de cette bascule, peut-être serait-ce celui-ci : l’Opéra Garnier et la salle Gaveau. Deux institutions parisiennes, aux codes bien distincts. Comme un rappel que l’IA n’est pas qu’affaire de techno, mais aussi de récit. Et que dans ce récit, les relations presse ont un rôle clé à jouer.