Dans les actualités cette semaine, on apprend que la conso énergétique de la tech est un véritable gouffre ! Le think tank Shift Project (association d’experts et de chercheurs dans tous les domaines) a publié en même temps que le rapport du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) une étude pointant du doigt le secteur. Il représenterait déjà autant d’émission de CO2 que l’aviation civile et d’ici 2025, devrait polluer autant que le trafic automobile léger (auto et moto). Cette étude nous interroge : a-t-on vraiment besoin de la 5G ?

 

La newsletter Time To Philo a publié une pensée très intéressante de Gaspard Koening sur l’Intelligente Artificielle, qui selon lui, s’est imposée comme le seul thème possible, des business model de start-up aux conversation des dîners en ville.
L’IA, une idée neuve ? Pas si sûr ! Leibniz l’imaginait déjà comme une « caractéristique universelle », un langage binaire fait de 1 et de 0, décrivant adéquatement la réalité du monde. Toute loi physique mais également tout concept philosophique seraient traduisibles en une formulation algébrique. En d’autres mots, plus besoin de raisonnement, tout devient calcul et automatisable.
 
Homme vs Machine, un débat vieux depuis le XVIIe siècle ? Négatif ! répond Bergson, qui considère l’intelligence comme une « intuition non mathématisable […] ancrée dans les fonctions sensorielles ». Une théorie, nous rappelle Koening, validée par la recherche neuroscientifique moderne, qui met en avant le lien émotion/intelligence. Conclusion de ce dernier :  » l’IA resterait bien artificielle, un outil de la raison incapable de représenter l’intégralité de notre environnement. » (Une conclusion au conditionnel) .

 

Fintech, Regtech, Assurtech, … De nouvelles terminologies qui émergent chaque jour pour désigner les startup du secteur financier. Mais sait-on toujours de quoi on parle? Arrivée tardivement en France, la vague Fintech commence sérieusement à faire parler d’elle. Cependant, selon un sondage de Harris Interactive pour le cabinet Deloitte, 83% des français ne connaissent pas le terme Fintech, et 4% seulement savent « à peu près » de quoi il s’agit (ils le confondent avec…fitness).
En règle générale, les fintech désignent l’ensemble des startup s’appuyant sur les innovations technologiques (IA, blockchain,…), et visant à répondre aux problématiques existantes ou émergentes de l’industrie des services par la voie du digital.
Du BtoB au BtoBtoC, en passant par les Insurtech (néo-assureurs, néo-courtiers en ligne, …), on distingue plusieurs catégories de Fintech. En France, 50% des fintech impactent les métiers de la banque; il s’agit du secteur le plus développé. Les Insurtech, elles, ne représentent que 20% des startup financières, bien que cette catégorie s’étend de plus en plus. En effet si l’on regarde du côté des levées de fonds réalisées, on s’aperçoit que le secteur rejoint la cour des grands avec 200 millions d’euros au premier semestre 2018 (d’après l’association France Fintech). L’émergence de « labs », d’incubateurs et d’autres « villages » vient conforter ce constat. Du côté des applications, une progression de 200% d’utilisateurs actifs en France a été enregistrée. Bien qu’il reste encore des consommateurs à convaincre, ce secteur n’a pas fini de faire parler de lui …

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