Jeudi 21 janvier : conférence organisée par Integral Ad Science, spécialiste de la mesure de la qualité des publicités online, sur les enjeux des vidéos en 2016, un format qui représente 30 % du marché de la publicité en France.

Phillippe Boscher (TF1 Publicité), Sylvia Tassan (Amplifi), Pierre Chappaz (Teads), Damien Alzonne (Mediamath) ou encore Marie-Pierre Chappet (Nestlé) ont confronté leurs expériences et débattu des nouveaux défis à relever et des stratégies à mettre en place. Retour sur les temps forts de cette matinée.

  • Il est actuellement possible de toucher des audiences extrêmement importantes sur les terminaux mobiles, mais comment capter l’attention des internautes et s’assurer qu’ils ont bien vu la publicité ? En effet, comme l’explique Marie-Pierre Chappet : « nous avons besoin de données fiables, certifiées et multi-devices pour évaluer une campagne. ». Damien Alzonne évoque une batterie d’outils permettant aujourd’hui de « connaitre l’utilisateur de tablette et smartphone à 360° » – à l’instar des solutions proposées par Integral Ad Science qui comptabilisent la visibilité, le taux d’engagement ou encore le ROI et offrent la possibilité de cerner très précisément les goûts et les réactions de l’utilisateur.

 

  • Pour capter l’attention et être visible, les formats publicitaires doivent impérativement raccourcir pour séduire. De fait, un format trop long est « une punition » pour l’utilisateur qui décroche en quelques secondes.
    La qualité du contenu s’impose aussi comme un élément clé pour toucher l’audience. Selon Philippe Boscher : « les contenus les plus qualitatifs sont les plus engageants et avec les meilleurs indicateurs ». Pour améliorer l’expérience utilisateur et faire grandir l’engagement, il faut également « davantage de formats différents autour d’une création publicitaire » selon Sylvia Tassan.

 

  • Une autre barrière imprévisible et inquantifiable empêche l’annonceur d’atteindre l’utilisateur : les ad blocks, ces logiciels qui bloquent les publicités intrusives et les rendent invisibles pour l’internaute. Selon Philippe Boscher : «Loin de les considérer comme des menaces, il faut les transformer en une opportunité » et en tirer les enseignements : éviter les spots trop longs et proposer un contenu plus créatif. En effet, selon une étude de Teads sortie le 27 janvier 2016, 35% des utilisateurs peuvent tolérer la publicité si elle a un caractère « amusant ». Aussi, les stratégies publicitaires se modifient-elles radicalement.

 

L’enjeu 2016 est de proposer des vidéos publicitaires courtes, inventives et de les adapter aux différents écrans, sites et applications sur lesquelles elles seront diffusées. Les annonceurs tenant compte de ces grandes tendances devraient constater une nette augmentation de leur taux de visibilité sur les outils de mesure d’Integral Ad Science.