6 avril 2016 : Réforme du système de retraite, quels impacts sur la gestion d’actifs ?
Une conférence co-organisée par notre client, le CFA Institute (@CFAinstitute)

Notre système de retraite représente 14 % du PIB ! Face au vieillissement démographique et à la dégradation des perspectives économiques, le système par répartition est devenu insoutenable.
Quels impacts sur la gestion ? Comment remédier à la baisse du pouvoir d’achat des futurs retraités ?

Notre client, le CFA Institute (association internationale des professionnels de l’investissement) a organisé une conférence sur ce thème en partenariat avec l’Institut Louis Bachelier.
Pour débattre autour du sujet, trois intervenants de renom ont été conviés :

  • Alain Villemeur (Directeur scientifique de la chaire Transition Démographique, Transition Economique),
  • Olivier Mariée (Directeur Epargne et Wealth Management chez AXA France)
  • et Didier Le Menestrel (Président de La Financière de l’Echiquier).

« La réforme qui n’a pas été faite en France, c’est celle de la prise de conscience » 

Tous trois partagent le même constat : la situation est très préoccupante.
La génération née dans les années 40 perçoit environ 75 % de son dernier salaire.
Celle qui est née dans les années 90 devrait en toucher seulement 50 % en prenant en compte des hypothèses optimistes !
Mais les projections sont délicates car les jeunes semblent de moins en moins tournés vers le salariat et les contrats CDI.
Quid de l’évolution des cotisations salariales face à la montée des carrières à trous ?

Il est désormais indispensable de réformer le système en profondeur et de développer une épargne retraite en France. Pour Olivier Mariée (Axa), « la réforme qui n’a pas été faite en France est celle de la prise de conscience ».
S’il existe déjà de nombreux produits, tels que le dispositif Madelin ou encore le PERP, ils sont souvent méconnus des Français. Les professionnels observent un intérêt limité en matière de retraite – sujet propice il est vrai à la procrastination – mais surtout un grand manque de culture financière. Leur mission : faire preuve de pédagogie auprès de clients peu éduqués et privilégiant les placements sans risque mais à faible rentabilité, comme les contrats d’assurance-vie investis en fonds en euros.
Le contexte de taux historiquement bas complique la donne. Car comment être rentier sans taux d’intérêt ?
Angèle Pelletier
Kablé Communication Finance
@Kable_cf


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