La Fintech Tink, spécialisée dans l’open banking, a interrogé près de 270 cadres du secteur financier dans 17 pays européens sur leur état d’esprit vis-à-vis de l’open banking, une mutation majeure incitant les banques à permettre à des tiers agréés d’accéder à leurs données clients.

Les résultats des sondés français, comparés à ceux de leurs homologues européens, sont étonnants :

La France se distingue notamment comme le pays le plus optimiste vis-à-vis de l’open banking et comme l’un des pays les plus enclins à se saisir des nouvelles opportunités, même si elle manifeste certaines inquiétudes.

D’après l’étude, les Français se préparent à ces changements depuis plusieurs années et sont maintenant passés à une phase d’adoption. En d’autres termes, les banquiers français sont à la recherche de nouvelles opportunités d’investissement pour accroître le rendement et les effets favorables de l’open banking et de la DSP2

Comparés à leurs homologues européens, les dirigeants français craignent surtout que l’open banking affecte le taux de fidélisation de leur clientèle.

Contrairement à certains de leurs confrères européens, ce ne sont pas les réglementations qui les inquiètent le plus, mais l’arrivée sur le marché de nouveaux acteurs bancaires et prestataires de services de paiement.

Selon l’étude, la France est en bonne position pour devenir l’épicentre européen de l’innovation. Avec Paris comme nouvelle capitale financière de l’Europe, des régulateurs progressistes et de nombreuses fintech innovantes (350 au total), les banques en France pourraient devenir le fer de lance du développement des nouvelles technologies en Europe occidentale!

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